Auteur : 
Charlotte FRANCHINI

La lumière bleue, c’est quoi ?

Le plus souvent la lumière bleue ne se « voit » pas en tant que telle. Elle n’est qu’une des différentes composantes spectrales d’une lumière donnée. En l’occurrence son « spectre » couvre les longueurs d’onde allant de 380 à 500 nanomètres. C’est ce qu’on appelle  les teintes « froides » : violet, bleu, bleu-vert. 

Où peut-on la trouver ?

La lumière bleue se trouve partout à commencer et surtout dans la lumière solaire. On la trouve également dans les ampoules LED, les écrans de smartphones, de tablettes, d’ordinateurs… Nous sommes donc surexposés à la lumière bleue suite à nos changements de modes de vie. En effet, au niveau de l’habitat, les pièces à vivre sont maintenant orientées vers le sud et pourvues de grandes baies vitrées ; nos loisirs sont préférentiellement orientés vers le soleil (mer, montagne, ski…) ; nous passons beaucoup de temps sur les écrans et nous sommes fortement exposés aux lampes à LED. Le plus inquiétant à propos de ces lampes est leur importante émission de lumière bleue (pour la plupart des lampes à LED actuelles). Ce sont des lampes qui peuvent émettre qu’un seul pic de lumière (soit donc une seule « couleur »). Ainsi les LEDs blanches n’existent pas. Pour obtenir une lumière blanche il faut soit combiner plusieurs LEDs colorées (en combinant 3 couleurs fondamentales) mais cela revient très cher, soit ajouter un phosphore sur l’enveloppe de la diode (donnant ainsi une LED blanche lumière du jour), soit tromper l’oeil de l’utilisateur grâce à des LEDs bleues dont la très forte luminance produit une sensation de lumière « blanche ». C’est le cas actuellement de la majorité des LEDs vendues dans le commerce

Quels sont les risques de cette surexposition ?

Le danger provient non pas de la quantité totale de lumière émise  mais du double risque constitué par la faible distance d’observation et la durée d’utilisation.  Regarder un film sur un smartphone à écran AMOLED peut s’avérer ainsi fort dangereux. Il a été rapporté dans la revue médicale New England Journal of Medicine des cécités unilatérales transitoires chez des jeunes femmes ayant longuement regardé leur smartphone dans le noir en position couchée latérale. Il ne faut surtout pas perdre de vue que c’est l’effet cumulatif au fil des ans qui est dangereux et qu’il faut combattre une attention soutenue sera portée sur les enfants dont les milieux oculaires laissent très largement passer ces lumières de haute énergie et sur les jeunes, enclins à s’exposer longuement aux écrans et au soleil. Par ailleurs, selon une étude de l’Inserm, les longueurs d’ondes de la lumière bleue pourraient favoriser la dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMLA).

Pour autant il serait imprudent de bannir totalement la lumière bleue car pour des longueurs d’onde à peine supérieures, à 480 nm, il y a un véritable bénéfice : celle-ci permet de réguler notre cycle circadien.

Comment s’en protéger ?

Pour éclairer son intérieur, il est conseillé de choisir des LED de couleur « Blanc Chaud » d’une température d’environ 3000° Kelvin (3000K) qui contient moins de bleu que des LED de couleur « Blanc Froid ». De part nos modes de vie, nous passons beaucoup de temps devant les écrans, 60% de la population passe plus de 6 heures par jour devant un appareil numérique. Ceux-ci émettent une grande quantité de lumière bleue, c’est pourquoi il est recommandé de porter des lunettes avec des verres qui filtrent sélectivement la lumière bleue pour laisser passer la lumière bleue bénéfique. Pour les enfants, dont le cristallin laisse passer plus de lumière que celui d’un adulte, on limite un maximum le temps d’exposition aux écrans. Il est préférable de les laisser regarder un dessin animés à la télévision plutôt que sur une tablette ou un smartphone car la distance est plus importante.

 

Il est donc indispensable de protéger ses yeux du soleil mais aussi des lumières artificielles par LED.

 

Source : http://pointsdevue.com/article/blue-light-what-are-risks-our-eyes

 

https://www.opticathome.fr/
 

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