Auteur : 
Florent BELLOUARD

"Paysans, s'exclame Jaurès, ne restez pas isolés, unissez vos volontés et dans la cuve de la république préparez le vin de la révolution sociale !"
C'était en 1905, lors d'une visite à la cave coopérative viticole de Maraussan (Hérault). Plus d'un siècle après, la révolution sociale que Jaurès appelait de ses vœux, a fait long feu. Pourtant aujourd'hui, les coopératives pointent à nouveau le bout de leur nez  sous une forme qu'il ne pouvait imaginer : les entreprises solidaires.

Le mouvement coopératif n'est pas né avec l'appel de Jaurès et la cave de Maraussan. En France, les premières traces d'un mouvement coopératif remontent au Moyen âge. En Franche-Comté, Les producteurs de lait se fédèrent afin d’apporter la quantité nécessaire de lait à la fabrication des vachelins (400 litres de lait pour un fromage de 40kg). Il faut donc plusieurs troupeaux pour réaliser un tel fromage et, mettant ainsi en commun leur production pour la fructifier, nos paysans du Moyen Age créent les premières coopératives dites « fruitières » (fructeries à l’époque). Il faut évoquer également la toute première coopérative moderne, l'Association des cordonniers fondée en 1645 par l'ouvrier Michel Buche, communauté laïque de cordonniers qui travaillaient, priaient, mangeaient en commun, et distribuaient aux pauvres le surplus de leurs bénéfices.

On crédite Philippe Buchez, d'être l'inventeur de la formule des coopératives ouvrières de production dans son article fondateur de 1831, mais plus prosaïquement, les projets coopératifs du début du 19ème siècle se sont nourris d'une utopie du retour à l'âge d'or des formes de propriété et d'activité communautaires révoquées par la Révolution française comme les droits d'usage détachés de la propriété personnelle du sol ou de la forêt (glanage, pacage, affouage, etc.). La guerre des demoiselles en Ariège (1831) a pour origine directe la remise en question des droits d'usage permis par le Code forestier de 1827. On constate le même phénomène avec les mines, comme celle de Rancié dans l'Ariège, exploitée sous forme communautaire depuis 1293 par les habitants de la vallée, jusqu'à sa prise en gestion par le préfet en 1833 et sa prise de contrôle par la Société des Mines de l'Ariège sous le second Empire.

C'est au congrès de Genève (1866) de l'Association Internationale des Travailleurs qu'un mémoire de la délégation française définit la coopérative comme une forme d'association fondée sur une base contractuelle et solidaire des forces et initiatives de chacun. Toutefois, la logique communautaire, insérant une gestion de type coopératif dans un projet de communauté globale assurant toutes les fonctions de

 

la société civile à la place de celle-ci, a été jusqu'à la fin du 19ème siècle le modèle dominant.

Les coopératives utopistes : Owen, Cabet, Fourier et Saint-Simon

Précurseur, Robert Owen fut connu en France par : « les Lettres sur la coopération mutuelle et la communauté de tous les biens » et par : « la Révolution en esprit et dans la pratique », qu'Owen adressa lui même au gouvernement provisoire français de 1848. Né au pays de Galles, Owen grandit dans les filatures et l’industrie textile. A 20 ans, il devient, en 1800, le propriétaire de la filature écossaise New Lanark (1000 employés). Il lutte pour améliorer la condition ouvrière (hygiène, conditions de travail, refus d’employer des enfants de moins de 12 ans, magasins pour les ouvriers) et applique ses principes dans son usine qui devient rapidement un modèle, grâce notamment à ses innovations pédagogiques comme les jardins d’enfants ou les cours du soir. Owen veut généraliser ces avancées et part aux Etats-Unis en 1824 pour réaliser son projet. Avec le philosophe Jeremy Bentham, il fonde New Harmony, dans l’Indiana. Les principes fondateurs en sont l'égalité et l'autonomie. L'objectif revendiqué est une existence meilleure et plus digne, mais les querelles se multiplient et la communauté disparaît en 1827.
De retour en Angleterre, il met en place un réseau de coopératives, puis un système de bourses du travail, une union syndicale… mais sans succès. Il présente sa doctrine dans : « le Livre du nouveau monde moral (Book of the New Moral World, 1834-1845). » Son enseignement est repris partiellement dans la création par quelques tisserands de la coopérative de consommation des Equitables Pionniers de Rochdale.

Successeur spirituel d'Owen, Etienne Cabet tente également de bâtir une société idéale fondée sur la communauté et la coopération. Ce fils d'un artisan tonnelier de Dijon, ancien avocat, procureur général en Corse, révoqué pour ses opinions républicaines, regroupe autour de lui des républicains révolutionnaires, et créé l'embryon d'un parti prolétarien. En 1839 il publie, Voyage en Icarie, qui connaît un immense succès. Dans cette nouvelle utopie, il n'y a ni police, ni tribunaux, ni prisons, ni cafés. Tout y est minutieusement organisé : des moyens de production collectivisés, une répartition égalitaire des biens de consommation, grâce à des « bons du travail » (l'argent ayant disparu), des vêtements uniformes, un seul journal. La vie quotidienne est réglée dans ses moindres détails : lever à cinq heures du matin, activités entrecoupées de pauses réglementaires, extinction des feux à vingt heures, au roulement du tambour.

Suite à un appel paru dans le quotidien Le Populaire, des centaines de candidats se présentent au départ. La première colonie doit être fondée au Texas le long de la rivière Rouge. C'est un terrible échec, plusieurs colons succombant du paludisme, des rigueurs du climat et de la dangerosité de cette région sauvage. Cabet demande alors à ceux qui souhaitent reprendre l'aventure de se faire connaître. À son appel, 280 personnes, sur les 485 débarquées en Louisiane, répondent favorablement. Les autres rentrent en France. Les fidèles remontent le Mississippi et s'installent dans l'agréable ville de Nauvoo, sur les bords du Missouri (Illinois). La communauté vit paisiblement jusqu'en 1856 mais l'autoritarisme tatillon de Cabet est contesté. Cela débouche sur une scission et c'est avec une petite centaine de personnes que Cabet fonde une nouvelle colonie près de Saint-Louis : New Bremen. Il y meurt brusquement d'une congestion cérébrale. Ses disciples survivent quelques années puis tombent rapidement dans l'oubli.

Le phalanstère peut accueillir 400 familles

L'autre tentative de société idéale qui a marqué les esprits du 19ème siècle jusqu'à aujourd’hui est sans nul doute le fouriérisme initié par la pensée de Charles Fourier (1172-1837). Le principe consiste à regrouper les éléments considérés nécessaires à la vie harmonieuse d'une communauté appelée la Phalange. Concrètement cela se traduit par la réalisation d'un ensemble de bâtiments organisés autour d'une cour couverte centrale, lieu de vie communautaire : le phalanstère.


©Familistère de Guise

Le phalanstère peut accueillir 400 familles (environs 2000 membres) au milieu d'un domaine de 400 hectares où l'on cultive les fruits et les fleurs avant tout. C'est un bâtiment de très grande taille,d'une longueur d'environ 1200 m, comprenant des arcades, de grandes galeries facilitant les rencontres et la circulation ; des salles spécialisées de grande dimension (Tour-horloge centrale, Bourse, Opéra, ateliers, cuisines) ; des appartements privés et de nombreuses salles publiques ; des ailes réservées aux activités bruyantes ; une cour d'honneur immense ; une cour d'hiver plantée d'arbres à feuillage persistant ; des jardins et de multiples bâtiments ruraux … Les phalanstères ont fait l'objet de tentatives d'application nombreuses en France et aux Etats-Unis au XIXe siècle, mais toutes ont échoué plus ou moins rapidement.
Un phalanstère appelé La Réunion a été créé au Texas, avec l'appui de Godin, par le polytechnicien Victor Considérant mais le plus célèbre des phalanstères est le le familistère de Guise, créé également par Godin et qui conservera sa fonction à l'identique jusqu'en 1968. Il est aujourd'hui classé au titre des Monuments historiques, et toujours habité.

Parallèlement à ces tentatives malheureuses, l’œuvre et l'héritage idéologique laissés par Saint-Simon marquent également ce 19ème siècle riche en expérimentations sociales. La doctrine de Saint-Simon rejette la société d'ancien régime, fondée sur la noblesse, l'armée et le clergé. Elle propose de supprimer tous les privilèges de naissance et offre d'instaurer une société industrielle fondée sur l'association des compétences, des talents et des savoirs, l'entente mutuelle entre ses membres. Cette association essayant de concilier intérêts particuliers et l'intérêt général pour la concorde entre les hommes et pour le bien public.
Elle prône également l'égalité des chances en donnant au plus grand nombre l'accès à l'éducation, à l'instruction, à la culture et dénonce l'inégalité des hommes devant la loi, la mauvaise condition du travail des enfants et des femmes dans les manufactures. Elle est aussi pacifiste et veut supprimer tous les facteurs de conflit entre les hommes comme le protectionnisme.
La charité doit être remplacée par une morale laïque construite par l'éducation. Elle doit favoriser le bien et la philanthropie, combattre l'ignorance afin d'améliorer le sort du plus grand nombre et permettre que s'exerce le libre-arbitre de chacun. C'est à la société (savants, artistes, artisans, industriels) de venir au secours du plus grand nombre, aussi bien du point de vue matériel que moral et intellectuel.
Bien que reprenant les fondements de la doctrine de Saint-Simon, l'école saint-simonienne se différencie sur plusieurs points importants. Alors que Saint-Simon déclare que la société industrielle doit être fondée sur l'association des compétences et être la plus égalitaire possible, l'école saint-simonienne pense que la société doit être hiérarchisée selon les mérites de chacun.
En outre, elle dénonce la propriété et l'héritage comme une forme d'exploitation de l'homme par l'homme, la remplace par le collectivisme et n'est pas pour le libre-échange. Enfin, de la nouvelle morale de Saint-Simon, l'école en a fait un dogme avec son église, ses rites et sa hiérarchie.

Quadruple héritage coopératif

Quatre écoles de pensée se sont réclamées héritières de Saint-Simon :

la branche mystique des disciples formant la communauté de Ménilmontant, et qui évoluent ensuite en branche entrepreneuriale, dont est issue plus grande partie des entrepreneurs de banque et de réseaux (navigation maritime, canal de Suez, chemins de fer) du Second Empire et des débuts de la IIIème République.

la postérité féministe, avec Flora Tristan, Jeanne Deroin, Pauline Roland, plus proche de l'utopie coopérative parce que ces militantes ont eu une influence décisive dans l'éclosion de l'associationnisme ouvrier sous toutes ses formes.

la branche socialiste, incarnée en particulier par Pierre Leroux, ouvrier typographe, inspirateur de George Sand, (qui l'appelait son frère et maître dans la préface de Spiridon). Inventeur du mot « socialisme » (étymologiquement : système où l'on met tout en commun) il se nomme lui-même (L'espérance, 1858) le continuateur de Saint-Simon, Fourier et Owen. Promoteur infatigable de la coopération ouvrière (par sa participation à l'appel lancé par son frère Jules aux ouvriers compositeurs en 1833 ou dans ses discours aux banquets de la Société typographique), il crée, dans la Creuse, une communauté agricole et une coopérative d'imprimerie. Au nom du double principe de solidarité universelle et d'égalité dans la différence, il propose d'associer les individus en fonction de leurs affinités de leurs complémentarités. Le travail devenant lui-même une source de plaisir grâce à une organisation nouvelle que rend possible la rupture du lien entre propriété, pouvoir et profit.

la branche perpétuée par Philippe Buchez et ses élèves comme Olinde Rodrigue proposant en 1848 un modèle d'association capital-travail assez comparable au projet contemporain du fouriériste François Vidal. Ce médecin est, sans doutes, de tous les penseurs de l'utopie coopérative, le plus réaliste. Son modèle coopératif est nourri de Saint-Simon, mais, alimenté par ses discussions avec les ouvriers parisiens. C'est ainsi qu'il rédige « Moyen d'améliorer la condition des salariés des villes », publié dans le Journal des Sciences Morales et Politiques, déc. 1831). Il constate d'abord que l'entrepreneur prélève sur le produit du travail des salariés une rémunération excessive. Il distingue ensuite deux catégories d'ouvriers, celle des ouvriers à haute culture professionnelle, pouvant travailler sans capitaux fixes trop coûteux, et celle des ouvriers à métier moins élaboré, condamnés à travailler dans des fabriques à équipements lourds. Pour remédier à cette exploitation, il propose à la seconde catégorie la constitution d'une force de négociation de type syndical. A la première, il conseille le recours à la coopérative ouvrière de production en respectant quatre conditions.

a) se constituer comme un ensemble d'entrepreneurs

  b) financer l'entreprise par des réserves collectives et impartageables,

  c) rémunérer les associés aux conditions habituelles de la profession (sans préjudice des éventuels bénéfices) mais en proportion du travail fourni

  d) donner à tous les travailleurs la qualité d'associés, pour éviter la reconstitution d'une classe d'exploitants abusant d'une classe d'exploités.

La loi du 19 juillet 1978, qui définit le statut moderne des SCOP, en est directement inspirée. Son modèle sera partiellement repris (certains diront dévoyé) par Louis Blanc. Quand il propose au Gouvernement provisoire de la IIème République, l'Atelier national coopératif, il affirme compléter et amplifier la coopérative buchezienne par un système d'aides publiques. L'Etat est investi d'un droit d'intervention étendu. Le réseau fédératif devant devenir un système où à chaque métier aurait correspondu une seule coopérative. La société est ouverte aux capitaux extérieurs, mais ceux-ci ne peuvent participer à l'élection des dirigeants et avoir leur mot à dire sur la répartition des bénéfices. Les rémunérations ne dépendent plus du travail fourni, mais sont égalitaires, en application du principe « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». Très critiqué par les conservateurs, le système surnommé par ses détracteurs « rateliers nationaux », souffrira surtout d'un afflux massif de chômeurs sur Paris et d'un sous-financement chronique.

Le mouvement coopératif réprimé

Suite au coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte en 1851, le Second Empire (1852-1870) frappe d’une répression sanglante ce mouvement. Néanmoins, des coopératives spécialisées vont voir le jour dans les décennies suivantes. On considère d'ailleurs que le premier cadre législatif officialisant les coopératives est la loi de 1867 sur la variabilité du capital, autorisant ainsi l'entrée et la sortie aisées de coopérateurs. Dans ces années, on évalue à environ 300 les coopératives, réparties à peu près également entre coopératives de production, de consommation et de crédit.

A partir de 1878, une controverse entre socialistes (proudhoniens contre marxistes) et la victoire des thèses de Jules Guesde pour qui l'émancipation des travailleurs passe par la prise du pouvoir politique portera un coup au développement des coopératives. Pourtant c'est à cette époque que le Nîmois d'adoption Charles Gide théorise le coopératisme et œuvre à l'unité du mouvement autour des coopératives de consommation. Président de la Fédération Nationale des Coopératives de Consommation (FNCC) en 1902, il est l’artisan avec Jean Jaurès de la réunification du mouvement coopératif français en 1912.


©Association Charles Gide

Après la Première Guerre mondiale, les coopératives connaissent une phase de développement. Elles s’institutionnalisent et deviennent un puissant mouvement économique et social. On évoque alors la possibilité d'une République coopérative. Cette tentative de nouvelle société échoue face à la montée en puissance du fascisme et du communisme au début des années 1930. Georges Fauquet le constate de manière lucide : « la coopération n’est pas vouée à remplacer l’économie capitaliste. Elle constitue un secteur à côté du secteur public et du secteur privé. »

Après la Libération, la loi Ramadier de 1947 fixe, pour les coopératives, les grands principes qui les unissent, quelle que soit leur branche d’activité. Un grand nombre de coopératives agricoles se constituent, tandis que les coopératives de consommation disparaissent petit à petit face aux géants de la grande distribution.

Néanmoins, la période de la décolonisation suscite de nouveaux espoirs. Les pays nouvellement indépendants expérimentent le modèle coopératif plutôt que le capitalisme ou le socialisme scientifique érigés en modèle de développement par les Etats-Unis d'un côté et l'URSS de l'autre.

Cette tentative connaît elle aussi ses échecs, mais elle correspond à la généralisation du modèle d’action coopérative à l’échelle mondiale.

La fin du XXème siècle voit la crise des économies de l’hémisphère nord : crise des économies occidentales d’abord, qui engendre une massification de la pauvreté à travers l’extension des exclusions ; crise et faillite des économies dirigées ensuite, qui remet fondamentalement en cause un modèle alternatif au capitalisme. Au cours de cette période, de nombreuses coopératives, mutuelles et grandes associations voient changer leur rapport au marché. Hier fondées pour répondre à des besoins élémentaires pour une grande partie de la population, elles se trouvent en situation de concurrence avec le secteur capitaliste.

Dans ce nouveau contexte, on observe une évolution des statuts dans différents pays d’Europe qui permet aux coopératives de susciter des capitaux externes. En France, l'arrivée au pouvoir de la Gauche en juin 1981 est décisive. Michel Rocard, en lien étroit avec Pierre Roussel, ancien trésorier de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), prépare alors la première politique publique d’économie sociale. Celle-ci s’articule autour d'une Délégation interministérielle à l’économie sociale, la création de l’Institut de développement de l’économie sociale (IDES) pour garantir les prêts et un statut d’union d’économie sociale, pour favoriser l’intercoopération.

Première définition juridique des coopératives

Son décret de création donne la première définition juridique de l’économie sociale, considérée comme le regroupement « des mutuelles, des coopératives ainsi que des associations dont les activités de production les assimilent à ces organismes ».

L’économie sociale est ainsi mise au service de la stratégie de l’emploi, à travers l’insertion et la réponse à de nouveaux besoins sociaux. Elle contribue également à la modernisation du pays avec l'accent mis sur les secteurs innovants, et à la décentralisation avec les fonds de garantie régionaux et les contrats de Plan entre les collectivités territoriales et les entreprises de l’économie sociale pour le développement local.

La loi du 31 juillet 2014 renforce, notamment les possibilités de financements. Elle fonde une stratégie de croissance plus robuste, donne aux salariés le pouvoir d’agir et soutient le développement durable local.

Le mouvement coopératif, de la micro-république communautaire à la République coopérative prônée par Charles Gide à la fin du XIXe siècle, a construit un horizon économique en phase avec les aspirations d'une société en quête d'émancipation. Aujourd'hui, le renouveau, encore balbutiant d'une forme moderne de coopération ne doit pas perdre cette vision des origines. La coopération, avant d’être un ensemble d’entreprises ou une association d'entrepreneurs, est d'abord un mouvement social qui lutte pour l’émancipation économique et démocratique de ses membres.

Aujourd'hui il connaît un retour sur le devant de la scène de ses valeurs de solidarité et de participation. Il s’intègre dans le secteur de l'économie sociale, dont il est largement à l'origine. Néanmoins dans le contexte mondial d'une économique largement libéralisée, comment peut-il exister et se développer ? Dans le secteur bancaire ou agro-alimentaire, le volume du chiffre d'affaire est crucial mais comment réunir des capitaux ? comment maintenir la participation sociétaire ? comment définir une gouvernance à la fois efficace et démocratique ?

Florent Bellouard

Pour aller plus loin

Timothée Duverger

http://www.editionsbdl.com/fr/books/lconomie-sociale-et-solidaire-une-hi...

François Espagne

http://www.les-scop.coop/sites/fr/les-scop/culture-scop/doctrines

http://www.les-scop.coop/export/sites/default/fr/_media/documents/scop-u...

Jean-François Draperi

http://www.recma.org/actualite/la-republique-cooperative

Pour continuer la réflexion

http://www.idies.org/index.php?category/Lactualite-du-debat

Coopératives contre capitalisme
Auteur : Benoît Borrits
Éditions Syllepse

http://www.autogestion.asso.fr/?p=5475

La coopérative est-elle un modèle d’avenir pour le capitalisme ? Retour sur le cas de Mondragón

https://www.cairn.info/revue-gerer-et-comprendre1-2011-4-page-69.htm

Article L-122-4

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