Auteur : 
Andréa NJAMENI

Si vous êtes un habitué du site Internet de Crealead, vous avez vu apparaître une nouveauté depuis quelques temps : l’entrée client public (pour les autres et les distraits, allez jeter un œil à l’occasion…).
Derrière ce vocable un rien sérieux, c’est un bel exemple de la capacité des co-entrepreneurs à s’interroger, faire évoluer leur activité, échanger, émulsionner, inventer  et… coopérer (et bien oui, on est une coopérative) pour faire émerger de nouvelles idées et de nouvelles pistes pour élargir leur palette de clients.

Mais revenons au début de l’aventure. Au commencement était Caroline de Ruyck, bien vite rejointe par d’autres Crealidiens. « En 2015, j’ai connu une petite baisse de mon activité et je me suis dit que c’était l’occasion de m’immerger un peu plus dans la vie de la coopérative, participer aux diverses réunions qui l’animent. C’est à cette occasion que j’ai rencontré d’autres co-entrepreneurs, qui m’ont sollicitée pour créer une réflexion autour de cette cible assez opaque. » Parmi les défricheurs, Emmanuelle Brau, Laurent Chane, Jean-Christophe Piriou…

En 2016, un premier « plan d’action » est griffonné sur un coin de table, dans le chai qui servait alors encore de salle de réunion. C’est ainsi qu’est né le Collectif collectivités. « Au départ, il s’agissait essentiellement de faire connaître l’offre de Crealead aux clients publics, faire valoir un catalogue de compétences et de savoir-faire », poursuit Caroline.
Encore relativement confidentiel, le Collectif collectivités va être rebaptisé, Atelier client public, afin d’éviter la confusion avec les collectifs métiers. Puis ses membres essaient de structurer leur action, en se recentrant sur le portefeuille de clients publics que chacun pouvait déjà avoir et en lançant une opération « prospection-présentation » en binômes, partant à la rencontre des DGS pour recenser leur préoccupations, leurs besoins, leurs projets et mettre en face la force de Crealead : une offre unique à leurs besoins multiples. On est alors en 2017 et l’ACP reste encore plutôt confidentiel au sein de la grande maison Crealidienne.
Puis, dans les mois qui suivent, l’atelier connaît un pic de croissance après un petit déjeuner fort remarqué et apprécié dans les locaux de nos voisins du dessous, Alterincub. Lors des réunions, l’objectif est d’arriver à « professionnaliser » les réponses aux marchés publics, on commence à parler de CV au graphisme commun, de références chartées, de trames de mémoires techniques. La grande famille des entrepreneurs se met en marche pour être plus efficace et s’ouvrir à de nouveaux clients.
« L’ACP a commencé alors à vraiment s’étoffer, se souvient Caroline, on travaillait main dans la main avec la structure, qui avait délégué dès 2017 un de ses membres pour participer aux réunions,  afin de construire ce référentiel pour les réponses. »
L’assemblée générale inscrit, en 2019, dans son programme d’appui, que Crealead a une cible client public et officialise le collectif.
L’ACP connaît un petit moment de flottement quand il est intégré au pôle évolution. Trois réunions par an lui sont totalement dédiées, mais il se dilue un peu dans ce grand ensemble. « Et pourtant, un des chantiers du pôle évolution lui est entièrement dédié. Mais dans les faits, c’est un sujet qui est transversal et d’une certaine manière le client public fait un peu partie de tous les travaux du pôle évolution aujourd’hui. »
Pour lui rendre un peu de sa lisibilité en interne, mais aussi vis-à-vis des clients externes, il a donc été décidé de lui donner sa propre entrée sur le site Internet. Reconnaissant ainsi le travail de cet ancien mais ô combien riche et prolifique collectif et aux co-entrepreneurs qui le composent.
 
Comment être référencé dans le groupe client public ?
Il faut en faire la demande à votre référent, qui est celui qui cochera la case ad hoc sur votre fiche. Tout co-entrepreneur peut demander à être référencé, à partir du moment où son offre peut s’adresser à des clients publics, et ceci qu’il ait ou non déjà de tels clients dans son portefeuille. Une brève sur le site vous explique tout ça en détail (mettre le lien).